Journal de Bord
Mardi 10 juillet
Aéroport de Roissy CDG. Nous voilà tous les 8 avec une tonne de bagages : guitares, basse, accordéon, claviers, cymbales, saxophone... en nous demandant si tout va être accepté dans l'avion. On s'était donné rendez-vous tôt, mais évidemment ce sont les Parisiens qui sont arrivés en retard... la prod... classe.
Après d'âpres négociations, tout passe comme prévu, en soute ou en cabine. Ouf !
Et nous voilà, surexcités, prêts à enchaîner les 6h d'avion.
Mercredi 11 juillet
Une nuit dans l'avion, et nous voilà, enfin, sur le sol canadien, à Montréal, conquérants !
On se dirige vers les taxis, toujours avec notre tonne de bagages, pour aller trouver notre premier hébergement, une maison d'hôtes.
Heureusement qu'Alice, notre bookeuse sur place, et grande organisatrice des dates québécoises, nous a trouvé en dernière minute ce logement, car dans ma grande organisation, j'avais oublié que j'avais prévu un jour de plus pour se remettre du voyage... ce qui n'est pas plus mal car sinon on reprenait directement la route... et ça, ça aurait été terrible.
Au moins, nous avons pu nous balader dans les rues de Montréal, nous reposer, avant d'entamer le grand voyage vers les Etats-Unis.
Jeudi 12 juillet
C'est le départ... Nous voilà partis pour... 16h de route (sur le rider, d'après Google Maps), plutôt 23h en réalité. Mais avant : aller chercher le camion, aller chercher le reste du backline, aller chercher les CDs qu'on a fait presser au Canada pour l'occasion (eh oui, nos magnifiques CD/DVD qu'on avait fait presser pour la distribution en France ne peuvent être distribués au Canada ! c'est ballot).
Première déconvenue : le camion n'a que 8 places !! On peut rajouter une banquette mais du coup il y en a 11, et bien sûr on n'a pas le permis. Comme le loueur est OK pour nous laisser partir avec 11 places, on prend cette option, en se disant qu'on évitera les flics. Mais du coup le coffre est réduit. Il va falloir un pro du tetris.
Deuxième déconvenue : pour les Etats-Unis, finalement on ne prend en backline que le minimum, car toutes les scènes sont équipées du reste. Et le minimum est un clavier. Mais... il est énorme !!! il ne rentre pas dans le camion déjà surchargé. Alors tant pis... on ne le prend pas. Mais il faut prévenir Simon, encore en France, qu'il va devoir se passer de clavier.
Troisième déconvenue : les CDs ne sont pas encore arrivés. A quoi ça sert des frais de rush, si les CDs n'arrivent pas à bon port à la bonne heure ??? Nous voilà obligés de les attendre...
Une heure plus tard, on finit quand même par avoir la totale, et se mettre en route !
Direction : TORONTO, puis les GRANDS LACS et le Wisconsin !! C'est parti...
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